10 erreurs à éviter pour vos investissements

Un bon conseiller en gestion de patrimoine joue un rôle clé : il aide à accorder les ambitions personnelles à la réalité économique du moment. Pour y voir plus clair, voici dix erreurs courantes qui peuvent sérieusement peser sur votre patrimoine.

Erreur n°1 – Accumuler des placements sans réelle stratégie

Beaucoup d’épargnants empilent, au fil des années, divers produits – assurance-vie, immobilier, PEA – sans cohérence globale. On rencontre souvent des personnes détenant plusieurs contrats d’assurance-vie presque identiques, investis uniquement en fonds euros. Résultat : une dispersion inutile et une absence de vision stratégique.

Plutôt que de multiplier les contrats, mieux vaut disposer d’une seule assurance-vie bien structurée et activement pilotée. Deux solutions s’offrent à vous : faire appel à un professionnel – le choix le plus sûr – ou opter pour une gestion pilotée de qualité. Dans tous les cas, ouvrez votre contrat le plus tôt possible : après huit ans, la fiscalité devient bien plus avantageuse, avec une exonération des gains jusqu’à 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple.

Erreur n°2 – Miser tout sur un seul type de placement

Un patrimoine solide repose sur un équilibre entre actifs immobiliers et financiers. Se concentrer sur un seul type d’investissement, c’est s’exposer à des risques inutiles. « Il n’existe pas de produit miracle : seule la diversification protège sur le long terme », rappelle Hélène Barraud-Ousset, vice-présidente de la CNCGP.

Votre résidence principale doit avant tout répondre à un besoin personnel, pas à une logique de rendement. De même, accumuler les investissements locatifs sans vision d’ensemble peut s’avérer dangereux, comme l’ont montré les récentes tensions du marché immobilier. Un patrimoine bien diversifié est toujours plus résilient face aux crises, car les cycles de l’immobilier et des marchés financiers ne se suivent pas.

Erreur n°3 – Laisser son argent dormir par peur d’investir

Beaucoup de Français conservent une part importante de leur épargne sur leurs comptes courants, pensant jouer la sécurité. En réalité, cette prudence coûte cher : avec l’inflation, 100 000 € non placés peuvent perdre 10 % de pouvoir d’achat en cinq ans.

Mieux vaut placer une petite réserve sur un Livret A – pour les dépenses imprévues – et investir le reste sur des supports de moyen ou long terme, comme l’assurance-vie. Même les fonds euros restent accessibles en quelques semaines. Trop de liquidités, c’est un appauvrissement silencieux.

Erreur n°4 – Croire que l’immobilier est toujours une valeur sûre

L’idée que « la pierre ne baisse jamais » est trompeuse. Un bien locatif peut afficher un rendement nul, voire négatif, après déduction des charges et des impôts. En France, la fiscalité immobilière est lourde : un rendement brut de 3 % peut vite tomber à 1 % net.

Avant d’acheter, évaluez soigneusement la rentabilité réelle, les frais, le potentiel de revente et la structure juridique (SCI, LMNP, etc.). L’immobilier reste un investissement de long terme, où la localisation est essentielle, mais pas suffisante.

Erreur n°5 – Reporter la question de la succession

Beaucoup préfèrent éviter le sujet de la transmission, pourtant l’anticiper permet d’alléger fortement les droits de succession. Donner tôt, sans se priver, est la meilleure stratégie. Le démembrement de propriété – donner la nue-propriété tout en conservant l’usufruit – permet par exemple de transmettre progressivement tout en gardant l’usage du bien.

Chaque parent peut donner jusqu’à 100 000 € par enfant tous les quinze ans, sans droits à payer. Plus la donation est réalisée jeune, plus l’impact fiscal est faible. Il existe aussi une exonération supplémentaire de 31 865 € pour les dons faits par un parent ou un grand-parent de moins de 80 ans.

Erreur n°6 – Ne pas savoir où va son argent

Construire un patrimoine solide commence par une bonne gestion de son budget. L’idéal est de classer ses dépenses en trois catégories : les dépenses obligatoires (loyer, impôts), les dépenses courantes (loisirs, alimentation) et l’épargne. Beaucoup de ménages, même aisés, sous-estiment la part de leurs dépenses superflues.
Réduire quelques plaisirs réguliers peut libérer une épargne significative : par exemple, une sortie en moins par semaine peut dégager plusieurs centaines d’euros par mois.

Erreur n°7 – Mauvais choix de durée d’emprunt

Le crédit est un levier efficace pour se constituer un patrimoine, à condition de bien en calibrer la durée. Beaucoup d’investisseurs cherchent à rembourser trop vite, pensant réduire le coût global. Or, tant qu’on est en activité, étaler un prêt sur une durée raisonnable (20 à 22 ans) permet de déduire davantage d’intérêts d’emprunt et donc de réduire son imposition.
Un prêt trop long, en revanche, diminue la rentabilité. Le bon équilibre dépend toujours de la situation personnelle et d’une analyse professionnelle.

Erreur n°8 – Investir uniquement pour payer moins d’impôts

La fiscalité ne doit jamais être la raison principale d’un investissement. Chercher à défiscaliser à tout prix conduit souvent à de mauvais choix : un logement en loi Pinel mal situé, difficile à louer, peut vite transformer un avantage fiscal en perte financière.
Un bon placement doit avant tout être rentable et cohérent avec vos objectifs, la réduction d’impôt ne venant qu’en complément.

Erreur n°9 – Céder aux effets de mode

Les investissements à la mode séduisent, mais ils peuvent être dangereux. Les cryptomonnaies, par exemple, ne devraient pas dépasser 5 % du patrimoine total. Les grandes erreurs viennent rarement d’un produit spécifique, mais d’un manque de stratégie globale.
Les décisions émotionnelles – vendre en panique ou acheter sous l’euphorie – sont souvent les plus coûteuses. La discipline et la vision à long terme restent les meilleurs alliés de l’investisseur.

Erreur n°10 – Oublier la prévoyance

Protéger son patrimoine est aussi crucial que le faire croître. En cas d’accident de la vie, une couverture insuffisante peut anéantir des années d’efforts. Les salariés bénéficient souvent d’une bonne protection via leur entreprise, mais les indépendants ou les conjoints sans emploi doivent vérifier leurs assurances (décès, invalidité, incapacité).
Relire ses contrats d’assurance et adapter ses garanties est une étape essentielle pour sécuriser son avenir financier.

La clé : s’entourer d’un professionnel compétent

Faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine n’est pas réservé aux plus fortunés. Son accompagnement est souvent financé par les frais des contrats, sans coût supplémentaire pour le client. Avant de choisir, vérifiez qu’il soit membre d’une organisation reconnue (comme la CNCGP) et qu’il détienne les habilitations nécessaires : CIF, courtage en assurance, carte T immobilière, etc.

En conclusion

La réussite patrimoniale repose sur une vision globale, construite avec méthode et constance. Ce n’est pas la multiplication des placements qui fait la richesse, mais la cohérence et la stratégie. Être accompagné par un professionnel expérimenté est sans doute le meilleur investissement que vous puissiez faire pour votre avenir.

 

Conclusion

Vous souhaitez rencontrer un conseiller financier en gestion de patrimoine sur Annecy, Chambéry ou Aix les Bains ? Faites le bon choix, Prenez un RDV gratuit !

Objectif Patrimonial
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.